LE TSUNAMI DE 2004 À KOH PHI PHI
l’ile de Koh Phi Phi figure parmi les plus touchées par un tsunami de 6,5 mètres de haut. Quelques heures plus tard, 80% des constructions sont à terre et plus de 600 cadavres jonchent les plages.
Le dernier tsunami dans cette région du monde avait été provoqué par l'éruption du Krakatoa en 1883.
Le séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien s'est produit au large de l'île indonésienne de Sumatra avec une magnitude de 9,1 à 9,31. L'épicentre se situe à la frontière des plaques tectoniques eurasiennes et indo-australiennes. Ce tremblement de terre a la quatrième magnitude la plus puissante jamais enregistrée dans le monde. Il a soulevé jusqu'à 6 mètres de hauteur une bande de plancher océanique longue de 1 600 kilomètres.
Le tremblement de terre a provoqué vingt minutes plus tard un tsunami allant jusqu'à plus de 30 mètres de hauteur qui a frappé l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l'Inde, ainsi que l'ouest de la Thaïlande. Le bilan en pertes humaines est de 227 898 morts selon le United States Geological Survey (entre 216 000 et 232 000 morts selon les différentes évaluations). En termes de pertes humaines, c'est l'un des dix séismes les plus meurtriers et le plus grave tsunami de l'histoire. Il a fait des victimes sur l'ensemble du pourtour de l'océan Indien.
Lorsque le tsunami a frappé les cotes de la Thaïlande, les dégâts furent colossaux, que ce soit au niveau matériel ou humain. Près de 400 villages furent rayés de la carte, plus de 3 000 maisons furent démolies et 2 000 endommagées. La Thaïlande a été le deuxième pays le plus touché financièrement, avec plus de 2,09 milliards de dollars américains de perte. Il y a eu 5 395 morts, 2 845 disparus et 8 457 blessés.
Les impacts du tsunami en Thaïlande ne furent pas totalement les même que dans les autres pays touchés, il y a beaucoup de similitudes mais quelques différences sont à soulever. La première grande différence se situe au niveau des victimes. Les zones touchées par la vague étaient des zones très touristiques et où il y avait donc de nombreux ressortissants étrangers. Le pourcentage de victimes étrangères sur le nombre total de victime s'élève à 7-10%. Ces touristes n'ayant pas leur famille sur place pour les identifier, un grand nombre de personne n'ont pas pu être reconnues.
Une autre spécificité thaïlandaise est l'intervention du gouvernement. A cause du manque de moyen de prévention, il ne pu presque rien mettre en action avant que la vague touche la côte. Après le séisme, le gouvernement a essayé de remettre au plus vite les affaires sur pieds, pour cela, des politiques de reconstructions et de préventions ont été mises en place. Des exonérations d'impôts ainsi que des réadaptations professionnelles ont également été prévues afin d'aider les personnes se retrouvant sans emplois. Un des points faibles du gouvernement fût son manque de visibilité quant aux déplacements de masse de la population fuyant les zones côtières. Il y eu un important manque de coordination, entraînant des erreurs, des retards. Ceci fut accentué par le fait qu'il y avait des concurrences organisationnelles au lieu d'une cohésion au sein du gouvernement. Les multinationales ont également jouées un rôle dans tout cela en influençant les politiques internes afin de pouvoir étendre leur projet.[Tsunami à Nai Harn, Phuket]Le tsunami eut également un impact important sur l'économie du pays. Beaucoup d'emplois furent perdus entraînant une baisse de la production ainsi que du PIB car les zones les plus touchées furent celles des activités productrices. Les reconstructions ont coûté très chères, entraînant une hausse des prix des matières premières. Les secteurs les plus touchés furent tout d'abord celui de la pêche. Bon nombre de bateaux ont été détruits et le nombre de victimes parmi les pécheurs fût élevé car ils travaillaient à proximité des côtes. De plus, beaucoup d'entre eux eurent leurs habitations détruites, perdant par la même occasion leurs papiers et titres. Sans ceux-ci, ils ont été considérés comme squatteurs car ils n'avaient plus rien pour prouver que les terres endommagées étaient les leurs. Cette situation fut exploitée par les multinationales qui en profitèrent pour venir occuper les terrains qu'ils convoitaient depuis longtemps à proximité de l'océan.
Le deuxième secteur fut celui du tourisme. Il y eu de nombreux dégâts dans les hôtels, diminuant le nombre de chambres disponibles. La médiatisation du tsunami a entraîné une baisse des réservations en destination de la Thaïlande pendant un certain lapse de temps.
Le troisième secteur le plus touché fut celui de l'agriculture. Beaucoup de cultures ont été endommagées par les eaux salées. Il y eu une importante perte de surfaces exploitables et une diminution de la productivité. Beaucoup de matériaux ont également été détruits, rendant la replantation encore plus difficile. L'eau salée répandue sur la terre eue aussi d'autres impacts. Les ressources d'eau potable ont été polluées, obligeant les habitant à puiser dans les nappes phréatiques. Celles-ci furent consommées au point d'être presque asséchées. Le manque d'eau propre et potable eu également des conséquences sur l'hygiène. De nombreux égouts ont été bouchés par les boues, rendant les rues salles et difficile d'accès.
Un certain nombre d'écosystème ont été bouleversé par le tsunami. L'eau salée a détruite beaucoup de végétation et le déplacement de la population a interféré dans les habitudes de vie des animaux, les mettant parfois en conflit. Quant aux récifs coralliens bordant les côtes de la Thaïlande, seul 13% des 174 sites ont été légèrement endommagés, ne perturbant pas trop fortement cet écosystème.
Le dernier point développé ici est l'aide étrangère dont a bénéficiée la Thaïlande. Des plans de prêts à faible taux d'intérêt furent octroyés afin de permettre de relancer au plus vite les petites entreprises et ainsi relancer l'économie locale. La Thaïlande pu également bénéficier d'une aide des ONG ainsi que de dons. Ces derniers furent malheureusement souvent détournés, ne permettant pas à la population de bénéficier de cette aide.
Le séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien s'est produit au large de l'île indonésienne de Sumatra avec une magnitude de 9,1 à 9,31. L'épicentre se situe à la frontière des plaques tectoniques eurasiennes et indo-australiennes. Ce tremblement de terre a la quatrième magnitude la plus puissante jamais enregistrée dans le monde. Il a soulevé jusqu'à 6 mètres de hauteur une bande de plancher océanique longue de 1 600 kilomètres.
Le tremblement de terre a provoqué vingt minutes plus tard un tsunami allant jusqu'à plus de 30 mètres de hauteur qui a frappé l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l'Inde, ainsi que l'ouest de la Thaïlande. Le bilan en pertes humaines est de 227 898 morts selon le United States Geological Survey (entre 216 000 et 232 000 morts selon les différentes évaluations). En termes de pertes humaines, c'est l'un des dix séismes les plus meurtriers et le plus grave tsunami de l'histoire. Il a fait des victimes sur l'ensemble du pourtour de l'océan Indien.
Lorsque le tsunami a frappé les cotes de la Thaïlande, les dégâts furent colossaux, que ce soit au niveau matériel ou humain. Près de 400 villages furent rayés de la carte, plus de 3 000 maisons furent démolies et 2 000 endommagées. La Thaïlande a été le deuxième pays le plus touché financièrement, avec plus de 2,09 milliards de dollars américains de perte. Il y a eu 5 395 morts, 2 845 disparus et 8 457 blessés.
Les impacts du tsunami en Thaïlande ne furent pas totalement les même que dans les autres pays touchés, il y a beaucoup de similitudes mais quelques différences sont à soulever. La première grande différence se situe au niveau des victimes. Les zones touchées par la vague étaient des zones très touristiques et où il y avait donc de nombreux ressortissants étrangers. Le pourcentage de victimes étrangères sur le nombre total de victime s'élève à 7-10%. Ces touristes n'ayant pas leur famille sur place pour les identifier, un grand nombre de personne n'ont pas pu être reconnues.
Une autre spécificité thaïlandaise est l'intervention du gouvernement. A cause du manque de moyen de prévention, il ne pu presque rien mettre en action avant que la vague touche la côte. Après le séisme, le gouvernement a essayé de remettre au plus vite les affaires sur pieds, pour cela, des politiques de reconstructions et de préventions ont été mises en place. Des exonérations d'impôts ainsi que des réadaptations professionnelles ont également été prévues afin d'aider les personnes se retrouvant sans emplois. Un des points faibles du gouvernement fût son manque de visibilité quant aux déplacements de masse de la population fuyant les zones côtières. Il y eu un important manque de coordination, entraînant des erreurs, des retards. Ceci fut accentué par le fait qu'il y avait des concurrences organisationnelles au lieu d'une cohésion au sein du gouvernement. Les multinationales ont également jouées un rôle dans tout cela en influençant les politiques internes afin de pouvoir étendre leur projet.[Tsunami à Nai Harn, Phuket]Le tsunami eut également un impact important sur l'économie du pays. Beaucoup d'emplois furent perdus entraînant une baisse de la production ainsi que du PIB car les zones les plus touchées furent celles des activités productrices. Les reconstructions ont coûté très chères, entraînant une hausse des prix des matières premières. Les secteurs les plus touchés furent tout d'abord celui de la pêche. Bon nombre de bateaux ont été détruits et le nombre de victimes parmi les pécheurs fût élevé car ils travaillaient à proximité des côtes. De plus, beaucoup d'entre eux eurent leurs habitations détruites, perdant par la même occasion leurs papiers et titres. Sans ceux-ci, ils ont été considérés comme squatteurs car ils n'avaient plus rien pour prouver que les terres endommagées étaient les leurs. Cette situation fut exploitée par les multinationales qui en profitèrent pour venir occuper les terrains qu'ils convoitaient depuis longtemps à proximité de l'océan.
Le deuxième secteur fut celui du tourisme. Il y eu de nombreux dégâts dans les hôtels, diminuant le nombre de chambres disponibles. La médiatisation du tsunami a entraîné une baisse des réservations en destination de la Thaïlande pendant un certain lapse de temps.
Le troisième secteur le plus touché fut celui de l'agriculture. Beaucoup de cultures ont été endommagées par les eaux salées. Il y eu une importante perte de surfaces exploitables et une diminution de la productivité. Beaucoup de matériaux ont également été détruits, rendant la replantation encore plus difficile. L'eau salée répandue sur la terre eue aussi d'autres impacts. Les ressources d'eau potable ont été polluées, obligeant les habitant à puiser dans les nappes phréatiques. Celles-ci furent consommées au point d'être presque asséchées. Le manque d'eau propre et potable eu également des conséquences sur l'hygiène. De nombreux égouts ont été bouchés par les boues, rendant les rues salles et difficile d'accès.
Un certain nombre d'écosystème ont été bouleversé par le tsunami. L'eau salée a détruite beaucoup de végétation et le déplacement de la population a interféré dans les habitudes de vie des animaux, les mettant parfois en conflit. Quant aux récifs coralliens bordant les côtes de la Thaïlande, seul 13% des 174 sites ont été légèrement endommagés, ne perturbant pas trop fortement cet écosystème.
Le dernier point développé ici est l'aide étrangère dont a bénéficiée la Thaïlande. Des plans de prêts à faible taux d'intérêt furent octroyés afin de permettre de relancer au plus vite les petites entreprises et ainsi relancer l'économie locale. La Thaïlande pu également bénéficier d'une aide des ONG ainsi que de dons. Ces derniers furent malheureusement souvent détournés, ne permettant pas à la population de bénéficier de cette aide.
CHRONOLOGIE DU TSUNAMI 2004
- 0 h 58 TU (7 h 58 heure locale) en Indonésie, le Bureau de géophysique de Djakarta détecte un séisme d'une magnitude estimée alors à 6,4 sur l'échelle ouverte de Richter sur le nord de l'île indonésienne de Sumatra. L'épicentre est localisé dans l'océan Indien, à 250 kilomètres au sud-ouest de Sumatra.
- 1 h 06 TU, le Centre d'alerte sur les tsunamis du Pacifique (PTWC) à Hawaii détecte les premiers signaux.
- 1 h 14 TU, le PTWC publie un bulletin dans lequel il fait état d'une secousse au large de Sumatra et affirme que il n'y aucun risque pour la région du Pacifique.
- 1 h 38 TU (8 h 38 heure locale), une première vague déferlante de 15 à 20 mètres s'abat sur les côtes de la province indonésienne d'Aceh. Au même moment, la vague touche les Îles Nicobar. C'est cette zone qui est la plus dévastée par le raz-de-marée, car proche de l'épicentre. Publication quelques minutes plus tard du bulletin faisant référence à un risque probable pour l'Océan Indien.
- 1 h 58 TU, le tsunami ravage les îles situées dans la mer d'Andaman et dans le golfe du Bengale, les côtes du sud de la Malaisie et du sud de Sumatra.
- 2 h 43 TU, les côtes de la Thaïlande, de la Birmanie et du Sri Lanka sont à leur tour frappées.
- En Thaïlande, les plages touristiques du Sud, comme Phuket, Khao Lak (11 h 05 heure locale) ou Phi Phi, sont atteintes par les murs d'eau. La pointe méridionale de la Birmanie, frontalière de la Thaïlande, est touchée juste après. Les secousses du séisme sont ressenties dans le sud du Bangladesh. Dans ce pays, les autorités n'ont alors recensé que deux victimes. En Inde, les raz-de-marée ont eu lieu au matin, notamment dans l'État méridional du Tamil Nadu (côte est). Les digues construites jadis par les Français à Pondichéry protègent cette ville avec une efficacité surprenante alors que les alentours sont dévastés. Premier bilan, les raz-de-marée ont touché plus de 800 kilomètres de côtes, depuis le nord-est jusqu'au sud.
- 3 h 28 TU, la vague géante déferle sur les côtes du nord de l'Inde et sur celles du Bangladesh, au fond du golfe du Bengale. Singapour est touchée, des secousses y sont ressenties. La Malaisie est protégée par Sumatra.
- 4 heures TU : les Maldives sont touchées à leur tour. La capitale Malé est inondée et les 1 192 îlots que comptent l'archipel sont dévastés.
- 4 h 21 TU : Un nouveau séisme de magnitude 5,7 est enregistré au sud de l'archipel indonésien.
- 9 heures TU, l'île Rodrigues, puis l'île Maurice, La Réunion et les Seychelles sont à leur tour touchées. Ces îles ont été atteintes par des vagues qui ont fait des dégâts mais aucune victime.
- 12 heures TU, le tsunami parvient sur les côtes africaines de la Somalie et de la Tanzanie; les dégâts sont moindres que sur les côtes asiatiques.
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